COMMEMORATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME AFRICAINE
MESSAGE DE LA MINISTRE DU GENRE ET DE LA FAMILLE
Le 31 juillet de chaque année, marque la commémoration de la journée internationale de la femme africaine ou journée panafricaine des femmes. L’édition 2022 est placée sous le thème : « femmes africaines, actrices clé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
A cette occasion, je voudrais rendre un vibrant hommage à toutes les femmes africaines de façon générale et particulièrement à la femme vivant en milieu rural, qui se battent pour assurer une sécurité alimentaire au ménage.
Vaillantes femmes du Burkina Faso !
Cette journée que nous commémorons faut-il le rappeler a été instituée en 1962 et promulguée par l’Organisation des Nations Unies en 1974.
Portée par l’Organisation Panafricaine des femmes (OPF), elle nous offre l’opportunité de capitaliser les acquis enregistrés en matière d’égalité entre les sexes, de reconnaitre et surtout de valoriser l’apport de la femme africaine dans le processus de développement. Aussi, cette journée nous donne l’opportunité de mener la réflexion sur la promotion et la protection des droits humains fondamentaux des femmes et des filles, en lien avec la sécurité alimentaire.
Au Burkina Faso, c’est dans un contexte difficile marqué par une crise multidimensionnelle que nous célébrons cette journée.
De ce fait, je voudrais avoir une pensée pieuse pour toutes les femmes qui ont été arrachées à notre affection du fait de cette crise. J’exprime par ailleurs ma profonde compassion et masolidarité à l’endroit des femmes déplacées internes qui ont perdu leurs moyens d’existence du fait de cette crise.
Chères femmes du Burkina Faso !
L’adversité à laquelle fait face notre pays, loin d’être une fatalité doit constituer pour nous une opportunité de construire un nouveau Burkina sur le socle de notre résilience. Chacune de nous au regard de notre histoire commune, doit être une actrice de paix car, si la paix est un don de Dieu, elle est aussi et surtout l’œuvre des hommes.
Pour ce faire, notre responsabilité collective doit être engagée et nous sollicitons que chaque composante de la société à savoir les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses fassent sienne cette quête et à œuvrer pour l’avènement d’un Burkina Faso où chaque femme à quelque niveau qu’elle soit une actrice de paix.
Ensemble, œuvrons pour une meilleure protection et promotion des droits humains fondamentaux des femmes et des filles.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !